Les longères traditionnelles en campagne bretonne

Celle qui sera facile à apercevoir est sans aucun doute la très charmante longère qui est le type d’habitation le plus répandu dans la région. On la retrouve en campagne et dans tous ses départements.

habitat traditionnel des paysans, la longère disposait d’une partie habitation accolée à l’étable où

s’abritaient les animaux de la ferme. En Bretagne, de nombreuses longères ont été construites en granit, matériau facilement disponible dans la région. Autour de l’âtre, la vie de famille s’organisait dans une pièce unique où on pouvait retrouver la table pour les repas et des lits clos pour l’intimité. Des petites ouvertures permettaient de se protéger des éléments.

Elle recevait traditionnellement, lors de sa construction, un nom breton de la localité. La longère possède un toit bas, généralement en ardoise et plus rarement en chaume.

Les prestigieuses Malouinières

Entre le 15e et le 17e siècle, les corsaires malouins s’enrichissent lors des conflits et du commerce avec le

nouveau monde. Aussi, pour se reposer et montrer leur réussite, les armateurs de la compagnie Malouine des Indes » souhaitent se faire construire de prestigieuses demeures en dehors de la ville mais pas trop loin de leurs navires dans l’arrière-pays malouin.

Les toits sont hauts et les cheminées servent de maintien pour les pignons. Les ouvertures sont symétriques et alignées, donnant à l’édifice une allure austère, néanmoins contrebalancées par sa décoration intérieure.

Entouré d’un grand jardin à la française, le domaine s’agrandit généralement d’années en années en achetant quelques hectares de terre.

A l’intérieur des malouinières, on retrouve un mobilier en matériaux nobles, tapisseries et toiles peintes accompagnés de souvenirs venant du commerce des Indes ou d’Amérique.

Les fameuses maisons de pêcheurs et côtières

Les maisons côtières et les maisons de pêcheurs sont nombreuses dans les petits ports du littoral breton. Ces maisons sont souvent alignées et mitoyennes formant ainsi de vrais petits villages.

On les reconnait à leur façade blanche et à leurs fenêtres peintes en bleu. Autrefois habitation modeste, ces maisons valent aujourd’hui une fortune du fait de leur emplacement privilégié.

 

Les chaumières typiquement bretonnes

Les chaumières étaient très répandues au XVe siècle, dans le milieu rural surtout. Les toitures étaient faites de chaume composé de végétaux locaux abondant (seigle, blé, genêt, roseaux, ou encore bruyère). Le toit de chaume était une solution pour les plus pauvres qui désiraient construire une maison à moindre coût.

 

Efficace pour contrer le vent, le toit de chaume se fait plus rare aujourd’hui, notamment à la suite de lois interdisant son utilisation au XVIe siècle car les risques d’incendies y sont trop importants et a  été remplacé progressivement par l’ardoise.

Au départ constituées d’un seul niveau, les chaumières ont fini par gagner un étage au fil du temps, en aménageant le grenier. Les fenêtres, bien que petites généralement, étaient présentes dans toutes les pièces. Très souvent en granit, présent dans les carrières voisines, la maison était aussi construite avec les matériaux locaux comme l’argile ou le bois. Composé de terre battue, le sol est à l’origine de la perpétuation d’une vieille tradition bretonne : la danse ! Et oui on tapait fort du pied pour le tasser !

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